ذكر

Je voudrais vous parler de l’âme , non pas la lame du destin qui vous taillade le coeur mais de l’âme qui s’élève  ,narguant la petitesse des sentiments terrestres et qui atteignant un certain degré d’élévation , vogue sur les nuages et auprès des anges au paradis .
Cette âme m’a dit qu’on est dores et déjà au paradis et qu’elle était le secret permettant de lever le voile et d'accéder aux plaisirs promis, que les aveugles n’aperçoivent pas. Cette âme me le dit et me le rappelle tous les jours, en rêve ou à l’éveil ; mais le propre de l’humain est l’oubli, voilà pourquoi on est tristes…
L’âme m’a dit que je suis heureuse et que souvent je l’oublie, que je n’ai qu’ à me le rappeler et à voir.
L’âme me dit que c’est important de voir et que cette faculté ouvrait la porte aux quatre autres sens, l’âme a dit que les aveugles voyaient souvent mieux que nous autres ,les dits « voyants », l’âme a dit que je dois m’en souvenir et qu’ à chaque oubli j’ensevelissais une image ou la capture d’une impression mais que le plus important c’est de s’en souvenir,  savoir la déterrer le jour ou l’on a besoin .
L’âme m’a dit que ce n’était pas grave si j’oublie les noms, les pays et même les souvenirs de mon enfance et de ma courte  vie , l’âme a dit que je n’étais pas malade , que désormais je suis la mieux guérie .

L’âme a dit, l’âme a dit, l’âme m’a dit….


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