Et puis il y a ces gens que tu finis par aimer plus que ta propre personne, alors comme pour les protéger , tu les éloignes de toi...non sans un pincement au cœur, tu les repousses encore et encore ...et tu cours pour te cacher ...de plus en plus loin de leur champ de vision...
Un homme , c'est une rencontre, une entente, un désaccord, puis un bout de chemin ensemble, souvent heureux à ses débuts , puis routinier avant de tourner au vinaigre et de devoir "faire avec" pour les restants de vos jours ....ensemble...
Tu sais tout cela et bien d'autres choses, tu sais qu'il s'ennuie autant si ce n'est plus que toi et tu sais qu'il finira par devenir triste et contraint à subir , avec toi ou avec une autre d'ailleurs ....toute la différence c'est que tu n'es pas seule dans l'histoire, tu ne peux te permettre de t’abîmer sous leurs yeux ....ils ont déjà assez vu....
Alors tu cherches la petite bête , tu fouines, tu l'obliges à partir ...pour lui ...mais aussi pour eux ....
Tu passes à coté de toi même...tu la lorgnes de loin sans avoir le courage de l'approcher. Elle est assise à même le trottoir , cheveux sales et habits en haillons , les yeux perdus dans les pas des passants ou dans le ciel chargé de paroles...elle est ailleurs, elle se laisse aller au gré des jours ...en attendant que le destin fasse quelque chose d'extraordinaire pour l'obliger à s'accrocher à quelque chose, pour l'arracher à sa nonchalance ....Elle n'est ni triste ni désabusée...juste observatrice de son cœur qui danse autour du feu....La chose amoureuse la tient à cœur mais elle a appris qu'il ne sert à rien de s'accrocher ...une sorte de détachement qui l'exclut de la logique partagée...Elle vit au rythme de son coeur qui danse.
Elle se surprend souvent à vouloir vomir leurs mots, leur intérêt à son égard, à sa vie....
Ils ne s'inquiètent pour elle que par le trou de serrure de leurs esprits, de leur vision des choses ...personne ne comprend, personne ne vit ce qu'elle ressent ....en météorites, leurs avis tombent sur elle , leurs regards aussi....et leurs mots ....ah les mots, ces charités inutiles....si seulement elle pouvait les découper de leurs phrases assassines ... puis les recoller ailleurs, en faire des œuvres surréalistes représentant chaque jet de bêtises débitées ..chaque discussion insensée ...puis créer une exposition pour chaque personne..."Lieux con-mains ", "Disconscients"...."Foutre à cirer"......."Lumières fécales " ....."D'égouts et des couleurs"
Je connais un pavillon capable à lui seul de concurrencer toute l'oeuvre d'un Bosh ou d'un Caravage...
Un homme , c'est une rencontre, une entente, un désaccord, puis un bout de chemin ensemble, souvent heureux à ses débuts , puis routinier avant de tourner au vinaigre et de devoir "faire avec" pour les restants de vos jours ....ensemble...
Tu sais tout cela et bien d'autres choses, tu sais qu'il s'ennuie autant si ce n'est plus que toi et tu sais qu'il finira par devenir triste et contraint à subir , avec toi ou avec une autre d'ailleurs ....toute la différence c'est que tu n'es pas seule dans l'histoire, tu ne peux te permettre de t’abîmer sous leurs yeux ....ils ont déjà assez vu....
Alors tu cherches la petite bête , tu fouines, tu l'obliges à partir ...pour lui ...mais aussi pour eux ....
Tu passes à coté de toi même...tu la lorgnes de loin sans avoir le courage de l'approcher. Elle est assise à même le trottoir , cheveux sales et habits en haillons , les yeux perdus dans les pas des passants ou dans le ciel chargé de paroles...elle est ailleurs, elle se laisse aller au gré des jours ...en attendant que le destin fasse quelque chose d'extraordinaire pour l'obliger à s'accrocher à quelque chose, pour l'arracher à sa nonchalance ....Elle n'est ni triste ni désabusée...juste observatrice de son cœur qui danse autour du feu....La chose amoureuse la tient à cœur mais elle a appris qu'il ne sert à rien de s'accrocher ...une sorte de détachement qui l'exclut de la logique partagée...Elle vit au rythme de son coeur qui danse.
Elle se surprend souvent à vouloir vomir leurs mots, leur intérêt à son égard, à sa vie....
Ils ne s'inquiètent pour elle que par le trou de serrure de leurs esprits, de leur vision des choses ...personne ne comprend, personne ne vit ce qu'elle ressent ....en météorites, leurs avis tombent sur elle , leurs regards aussi....et leurs mots ....ah les mots, ces charités inutiles....si seulement elle pouvait les découper de leurs phrases assassines ... puis les recoller ailleurs, en faire des œuvres surréalistes représentant chaque jet de bêtises débitées ..chaque discussion insensée ...puis créer une exposition pour chaque personne..."Lieux con-mains ", "Disconscients"...."Foutre à cirer"......."Lumières fécales " ....."D'égouts et des couleurs"
Je connais un pavillon capable à lui seul de concurrencer toute l'oeuvre d'un Bosh ou d'un Caravage...
Détail de The elder mad Meg- Bruegel
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